Iris s’adresse à moi parce qu’elle souhaite créer son autoentreprise, elle a tout bouclé : business plan, crédit accepté, local trouvé. Tout y est ! Sauf elle !
La peur la paralyse : peur de l’échec, peur d’être moins disponible pour sa famille, peur du surcroît de travail, peur, peur, peur.
Iris et moi avons, pas à pas, identifié cette peur, son origine, établi son profil, fait sa carte d’identité, et l’avons déconstruite.
Nous avons célébré toutes les fois où la peur ne s’est pas invitée : la fois où elle est partie seule en Indonésie, la fois où elle a hébergé chez elle une jeune SDF, et plus simplement, la fois où elle a osé dire non à son employeur qui lui demandait pour la xième fois de revenir travailler un jour de congé.
Iris a pu négocier avec la peur, retrouver de la force, le pouvoir sur sa vie.
Bien sûr quelques phrases ne peuvent donner qu’un aperçu bref du chemin parcouru.
Son salon est ouvert depuis.